L’objectif de dette seconde mission au Sénégal était de collecter les informations nécessaires et suffisantes afin de nous permettre de rédiger un premier préprogramme à destination de nos bailleurs.

Trois axes ont guidé ce déplacement:

• Connaître et se faire connaître des structures officielles sénégalaises
• Identifier les acteurs de la société civile qui interviennent dans le secteur de l’eau
• Visiter la zone retenue et rencontrer les élus et la population

Le programme « Ziguinchor 1 » se précise donc

Enserrée au Nord par la Gambie et au Sud par la Guinée-Bissau, baignée à l’Ouest par l’océan Atlantique, la Casamance est parfois identifiée essentiellement comme une destination touristique.
Ses réserves forestières sont importantes, les bolongs et marigots fournissent poissons et crustacés malgré un potentiel largement sous-exploité; l’élevage, sédentaire, traditionnel est relativement peu développé.

Mais la pauvreté reste critique (près des deux tiers de la population). L’accès à l’eau potable est un défi de tous les jours ; en effet, la vulnérabilité au changement climatique, affecte les terres agricoles et la biodiversité car en saison sèche, l’hyper salinité du fleuve Casamance pollue les nappes d’eau potable.
C’est dans ce contexte, que nous avons retenu dans la commune de M’LOMP, le village d’EDIAMATH , dépourvu totalement d’accès à
l’eau potable.
Ce projet est une première pour notre association, car en plus de forage, du château d’eau et son système
de pompage solaire, nous intégrons, la distribution de l’eau dans chaque foyer.
Ce village DIOLA, compte environ 1 200 habitants. Les ressources actuelles sont essentiellement la pèche
et l’agriculture vivrière. L’eau consommée, provient de quelques puits traditionnels qui tarissent plusieurs mois par an et qui délivrent trop souvent de l’eau saumâtre.
Un volet assainissement de plusieurs latrines dans les écoles est également au programme.